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Prévenir plutôt qu’assurer
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Prévenir plutôt qu’assurer
Pour Jan Van Emelen, directeur innovation de l’Union des mutualités libres de Belgique, notre pays est l’un des plus avancés dans la lutte contre les douleurs chroniques. En 2005, 9 centres de référence ont été créés. En 2009, la santé publique a ouvert 32 centres complémentaires de la douleur dans les hôpitaux. On a ensuite créé la fonction d’algologue : dans chaque hôpital, un(e) infirmier(e) sera chargé(e) d ‘élaborer des protocoles pour prendre en charge la douleur des patients. Au point de vue pharmacologique, il y a eu aussi pas mal de progrès : baisse du prix du paracétamol, remboursement plus important des antidouleur…
Mais il ne faut pas pour autant se reposer sur ses lauriers. « Il y a encore beaucoup de points à améliorer. Dans les centres de référence, l’expertise médicale est sous estimée. On paie trop peu les médecins spécialisés. Le financement de ces centres doit globalement être amélioré. On peut aussi regretter que le médecin généraliste qui est en première ligne ne soit pas impliqué dans le traitement de la douleur. »
Et de proposer plusieurs pistes pour améliorer la prise en charge des maladies et douleurs chroniques : mettre au point un protocole standard de traitement, de dépistage, de gestion, définir le rôle de chaque intervenant dans les hôpitaux et les centres de référence.
Parce que 75 % des dépenses en soins de santé sont consacrés aux maladies chroniques, il est indispensable de dépister très vite les douleurs aiguës qui risquent de se changer en douleurs chroniques. « Il faut éviter que les gens s’installent dans leur douleur. Sur 30 % de la population belge souffrant de douleurs chroniques, 1/3 se trouve déjà à un stade très avancé. L’idéal serait d’arriver à éviter que les patients aboutissent dans un centre de référence. »
Toujours dans cette optique de prévention, Ian Van Emelen souhaiterait qu’on utilise les données des mutualités pour repérer les personnes à risque « dans l’optique de prévenir, de gérer les risques plutôt que de se contenter de les assurer. »
C’est tout le système médical qu’il faudrait, selon lui, revoir et de suggérer outre l’identification précoce des personnes à risque l’éducation et l’accompagnement du patient afin qu’il puisse se prendre en charge lui-même. « Le modèle médical actuel est surtout orienté vers les maladies infectieuses et la revalidation. Il n’est plus adapté à la réalité. »¦
Ca.D.
Source : l'Avenir.net
Mais il ne faut pas pour autant se reposer sur ses lauriers. « Il y a encore beaucoup de points à améliorer. Dans les centres de référence, l’expertise médicale est sous estimée. On paie trop peu les médecins spécialisés. Le financement de ces centres doit globalement être amélioré. On peut aussi regretter que le médecin généraliste qui est en première ligne ne soit pas impliqué dans le traitement de la douleur. »
Et de proposer plusieurs pistes pour améliorer la prise en charge des maladies et douleurs chroniques : mettre au point un protocole standard de traitement, de dépistage, de gestion, définir le rôle de chaque intervenant dans les hôpitaux et les centres de référence.
Parce que 75 % des dépenses en soins de santé sont consacrés aux maladies chroniques, il est indispensable de dépister très vite les douleurs aiguës qui risquent de se changer en douleurs chroniques. « Il faut éviter que les gens s’installent dans leur douleur. Sur 30 % de la population belge souffrant de douleurs chroniques, 1/3 se trouve déjà à un stade très avancé. L’idéal serait d’arriver à éviter que les patients aboutissent dans un centre de référence. »
Toujours dans cette optique de prévention, Ian Van Emelen souhaiterait qu’on utilise les données des mutualités pour repérer les personnes à risque « dans l’optique de prévenir, de gérer les risques plutôt que de se contenter de les assurer. »
C’est tout le système médical qu’il faudrait, selon lui, revoir et de suggérer outre l’identification précoce des personnes à risque l’éducation et l’accompagnement du patient afin qu’il puisse se prendre en charge lui-même. « Le modèle médical actuel est surtout orienté vers les maladies infectieuses et la revalidation. Il n’est plus adapté à la réalité. »¦
Ca.D.
Source : l'Avenir.net
Re: Prévenir plutôt qu’assurer
Pourquoi faudrait-il payer les spécialistes+cher?
C'est bien qu'il y ait des centres de la douleur en Belgique;un algologue,c'est un spécialiste de la douleur?
Oui,il faudra sans doute revoir le système médical mais au profit des patients.
C'est bien qu'il y ait des centres de la douleur en Belgique;un algologue,c'est un spécialiste de la douleur?
Oui,il faudra sans doute revoir le système médical mais au profit des patients.
papillon41- Messages : 358
Date d'inscription : 15/12/2010
Age : 55
Localisation : Belgique
Re: Prévenir plutôt qu’assurer
Je viens de lire les 3 articles que tu as publiés Béné, je les trouve très interressant.
Marie-Pierre- Messages : 253
Date d'inscription : 15/12/2010
Age : 65
Localisation : Florenville
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