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Vivre avec la douleur pour seul horizon
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Vivre avec la douleur pour seul horizon
2 900 000 Belges souffrent de douleurs chroniques. Un problème de santé majeur aux répercussions humaines et économiques très lourdes.
La douleur chronique est un problème de société aux répercussions multiples : qualité de vie gravement altérée, manque de productivité ou absentéisme au travail, coûts élevés du suivi médical qui grèvent le budget des soins de santé… À tel point que, mardi et mercredi derniers, 300 acteurs européens du secteur des soins de santé se sont réunis en symposium à Bruxelles pour prendre la mesure de l’impact sociétal de la douleur – plus particulièrement de la douleur chronique.
Un syndrome, pas un symptôme
Il faut distinguer douleur aiguë et douleur chronique. La première est un signal d’alarme qui alerte la personne par rapport à quelque chose qui survient au sein de son organisme. C’est un symptôme. La douleur chronique est un syndrome (association de plusieurs symptômes) constamment présent, qui use la personne tant sur le plan physique que psychologique. En quoi consiste-t-elle ? Aux douleurs musculaires localisées ou généralisées s’ajoutent une grande fatigue (90 % des cas), des troubles du sommeil, de la concentration, de la mémoire, de l’angoisse…
Afin d’évaluer cette douleur et ses répercussions sur le quotidien de la personne, plusieurs échelles, quantitative et qualitative, ont été élaborées. Quant au caractère de chronicité, cela varie : trois mois pour certaines mutuelles, six mois pour que la douleur soit prise en charge par l’un des neuf centres de douleur du pays qui proposent une approche pluridisciplinaire de ces pathologies, un an pour l’INAMI.
Le plus souvent après une intervention chirurgicale
D’où viennent ces douleurs chroniques ? « Il y a une forte concentration de patients postopératoires », explique Dr Turgay Tuna, anesthésiologiste et coordinateur du centre de la douleur à l’hôpital Érasme. « Certaines chirurgies sont plus propices à provoquer des douleurs chroniques comme la chirurgie de la colonne, la chirurgie thoracique, la chirurgie mammaire. À côté de cela, il y a les cancers avec métastases osseuses, les lombalgies, certaines migraines intenses type névralgie d’Arnold, la fibromyalgie (lire témoignage ci-dessous)… ».
Comment les soigne-t-on. ? Depuis 2005, neuf centres de la douleur ont été ouverts en Belgique (5 en Flandre, 4 à Bruxelles et en Wallonie). Ils traitent, de manière conventionnée, les patients atteints de douleurs chroniques depuis au moins six mois. Leur approche est pluridisciplinaire : rhumatologue, neurologue, kinésithérapeute, psychologue travaillent en étroite concertation. On y soigne également les patients souffrant de douleurs postopératoires aiguës Leur objectif : remettre les personnes dans le circuit en les aidant à retrouver une certaine qualité de vie et à reprendre leur activité professionnelle progressivement. L’approche se fait en deux temps : trouver le traitement antalgique le plus approprié (médicaments, infiltration, péridurale…) puis reconditionner le patient physiquement car la plupart ont perdu une grande partie de leur mobilité.
Coûts directs et indirects
La douleur chronique, c’est d’abord une affaire personnelle, la souffrance du patient. Mais elle a aussi un impact énorme sur le budget des soins de santé et l’ensemble de la société. 21 % des personnes en incapacité totale de travailler le sont à cause de douleurs chroniques. « Il n’y a pas d’études chiffrées pour la Belgique mais on sait grâce à des études menées en Suède et en Allemagne que les frais indirects (baisse de productivité, absentéisme) sont trois à cinq fois plus élevés que les frais directs (médicaments, revalidation, hospitalisation…), précise Bart Morlion, président de la Belgian Pain Society et coordinateur du centre de la douleur de l’UZ de Leuven. Rien que les soins de santé pour la lombalgie représentent 2 millions d’euros…». ¦
Source :http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20110507_00002779
La douleur chronique est un problème de société aux répercussions multiples : qualité de vie gravement altérée, manque de productivité ou absentéisme au travail, coûts élevés du suivi médical qui grèvent le budget des soins de santé… À tel point que, mardi et mercredi derniers, 300 acteurs européens du secteur des soins de santé se sont réunis en symposium à Bruxelles pour prendre la mesure de l’impact sociétal de la douleur – plus particulièrement de la douleur chronique.
Un syndrome, pas un symptôme
Il faut distinguer douleur aiguë et douleur chronique. La première est un signal d’alarme qui alerte la personne par rapport à quelque chose qui survient au sein de son organisme. C’est un symptôme. La douleur chronique est un syndrome (association de plusieurs symptômes) constamment présent, qui use la personne tant sur le plan physique que psychologique. En quoi consiste-t-elle ? Aux douleurs musculaires localisées ou généralisées s’ajoutent une grande fatigue (90 % des cas), des troubles du sommeil, de la concentration, de la mémoire, de l’angoisse…
Afin d’évaluer cette douleur et ses répercussions sur le quotidien de la personne, plusieurs échelles, quantitative et qualitative, ont été élaborées. Quant au caractère de chronicité, cela varie : trois mois pour certaines mutuelles, six mois pour que la douleur soit prise en charge par l’un des neuf centres de douleur du pays qui proposent une approche pluridisciplinaire de ces pathologies, un an pour l’INAMI.
Le plus souvent après une intervention chirurgicale
D’où viennent ces douleurs chroniques ? « Il y a une forte concentration de patients postopératoires », explique Dr Turgay Tuna, anesthésiologiste et coordinateur du centre de la douleur à l’hôpital Érasme. « Certaines chirurgies sont plus propices à provoquer des douleurs chroniques comme la chirurgie de la colonne, la chirurgie thoracique, la chirurgie mammaire. À côté de cela, il y a les cancers avec métastases osseuses, les lombalgies, certaines migraines intenses type névralgie d’Arnold, la fibromyalgie (lire témoignage ci-dessous)… ».
Comment les soigne-t-on. ? Depuis 2005, neuf centres de la douleur ont été ouverts en Belgique (5 en Flandre, 4 à Bruxelles et en Wallonie). Ils traitent, de manière conventionnée, les patients atteints de douleurs chroniques depuis au moins six mois. Leur approche est pluridisciplinaire : rhumatologue, neurologue, kinésithérapeute, psychologue travaillent en étroite concertation. On y soigne également les patients souffrant de douleurs postopératoires aiguës Leur objectif : remettre les personnes dans le circuit en les aidant à retrouver une certaine qualité de vie et à reprendre leur activité professionnelle progressivement. L’approche se fait en deux temps : trouver le traitement antalgique le plus approprié (médicaments, infiltration, péridurale…) puis reconditionner le patient physiquement car la plupart ont perdu une grande partie de leur mobilité.
Coûts directs et indirects
La douleur chronique, c’est d’abord une affaire personnelle, la souffrance du patient. Mais elle a aussi un impact énorme sur le budget des soins de santé et l’ensemble de la société. 21 % des personnes en incapacité totale de travailler le sont à cause de douleurs chroniques. « Il n’y a pas d’études chiffrées pour la Belgique mais on sait grâce à des études menées en Suède et en Allemagne que les frais indirects (baisse de productivité, absentéisme) sont trois à cinq fois plus élevés que les frais directs (médicaments, revalidation, hospitalisation…), précise Bart Morlion, président de la Belgian Pain Society et coordinateur du centre de la douleur de l’UZ de Leuven. Rien que les soins de santé pour la lombalgie représentent 2 millions d’euros…». ¦
Source :http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20110507_00002779
Re: Vivre avec la douleur pour seul horizon
C'est très alarmant quand on lit le nombre de belges souffrant de douleurs chroniques.
Est-ce que les petits centres de la douleurs par chez nous(Libramont et bertrix)valent bien ceux des grands hôpitaux comme Erasme(cité dans l'article)?
Est-ce que les grandes villes(les hôpitaux) ne bénéficient-elles pas de+de subsides vu les demandes croissantes par rapport à nos hôpitaux de campagne(façon de parler)?
Est-ce que les petits centres de la douleurs par chez nous(Libramont et bertrix)valent bien ceux des grands hôpitaux comme Erasme(cité dans l'article)?
Est-ce que les grandes villes(les hôpitaux) ne bénéficient-elles pas de+de subsides vu les demandes croissantes par rapport à nos hôpitaux de campagne(façon de parler)?
papillon41- Messages : 358
Date d'inscription : 15/12/2010
Age : 55
Localisation : Belgique
Re: Vivre avec la douleur pour seul horizon
Je ne sais pas, bonne question. J'ai entendu dire que le centre Libramont travaillait avec le CHU de Liège. Il faudrait demander ça à notre rhumato préféré.
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